Le séminaire

En 1591, la Congrégation des Feuillants (ordre cistercien réformé par l’abbaye de Feuillant) s’installe à Toulouse. La construction du couvent de la rue des Teinturiers démarre en 1600 et s’achève en 1623. La branche féminine, les Feuillantines, les rejoignent en 1599.

A la Révolution les quatre derniers Feuillants de Toulouse sont chassés. 

En 1802, les Dames de Saint-Maur achètent la maison et y donnent des cours pour les jeunes filles jusqu’en 1904, où la maison ferme.

Le Séminaire diocésain de Toulouse s’y installe en 1908.

La chapelle

Sa construction a commencé en 1834, alors que les Dames de Saint-Maur occupent le couvent.

Les travaux de restauration en 1957-1958 ont fait disparaitre certains décors. Le décor peint, de style pompéien a été réalisé par un artiste toulousain, Julia.

La chapelle fut bénie par l’Archevêque le 13 août 1838.

La cloître

Il date de la première moitié du XVIIème siècle, lors de la construction du couvent des Feuillants.

Composé de quatre galeries voûtées d’arêtes, il ouvre sur la cour intérieure par des arcs en plein cintre.

Le réfectoire, avec son plafond à la française se situe sur l’aile orientale alors que les chambres des religieux se situaient dans les bâtiments élevés sur les galeries du cloître.

La bibliothèque

Suite à l’inondation de Toulouse en 1875, une aile fut ajoutée par les Dames de Saint-Maur pour y accueillir les classes. Ainsi fut construite l’aile perpendiculaire à la chapelle, à l’est, autour de 1895, occupée maintenant par la bibliothèque du séminaire.

Un oratoire de la Sainte Vierge se tenait sur la terrasse au-dessus, maintenant occupée par Radio Présence.

Date de Fête
6 septembre

Saint Cyprien de Carthage

Saint Cyprien s’était fait chrétien à quarante-six ans. Jusque là, il avait été rhéteur et avocat et ses mœurs étaient celles d’un païen célibataire. Après sa conversion, il trouva son bonheur en donnant ses biens aux pauvres. Tant et si bien que les chrétiens de Carthage le choisirent deux ans après comme évêque. Progressivement, il devint, par son influence, chef de l’Église d’Afrique. A la demande de ses fidèles, il se cacha durant la persécution de Dèce et fut épargné. Lorsqu’éclata ensuite la persécution de Valérien, il fut envoyé en exil par un proconsul qui lui était favorable. Mais le successeur l’étant moins, le fit chercher, le ramena à Carthage où il fut décapité. Vis-à-vis des chrétiens qui avaient apostasié pour éviter la mort, saint Cyprien était plein de miséricorde, professant que la miséricorde divine est plus grande que le plus grand des péchés.
Le pape Saint Corneille s’appuya sur lui lors de la querelle des « lapsi », des chrétiens apostats. Après saint Augustin, il est l’un des plus grands témoins de la doctrine de l’Église latine des premiers siècles.